Quand j’avais 16 ans, j’ai voyagé avec mes camarades de classe à un village très rural en Inde. Le village s’appelait Koti. On y est allé pour examiner et comprendre les conditions de la vie des villageois. Ce voyage était obligatoire. Quelques étudiants n’étaient pas enthousiastes parce qu’ils étaient coincés, mais il y avait d’autres qui étaient très contents de commencece voyage et pensaient que ce serait une bonne expérience pour former des liens affectifs les uns avec les autres. Les professeurs qui avaient décidé de venir avec les étudiants avaient insisté que ce voyage nous changerait. Pendant deux semaines, nos conditions de vie étaient les mêmes que celles des villageois. Nous prenions une douche rarement, portions des vêtements traditionnels, mangions de la nourriture très simples, surtout du riz et des lentilles. Il y avait des étudiants qui s’étaient plaints beaucoup pendant la journée, mais les soirs étaient assez amusants. Puisqu’on n’avait pas ses portables, on faisait plus d’attention aux autres. Pendant la journée, on visitait les villageois et faisait beaucoup de travail manuel avec eux. Après avoir fait beaucoup d’effort physique, nous nous détendions. Chaque jour, nous discutions des sujets sérieux ; on parlait de la société, de l’alimentation du village et des problèmes qui arrivait dans la vie. C’était la première fois qu’on avait parlé de ces choses ensemble. Malheureusement, personne ne discutait ces sujets au lycée. Nos discussions étaient devenues houleuse et passionnée. Il y avait beaucoup d’avis tranchés dans le groupe. Un jour, notre groupe a fait une randonnée dans les montagnes et on est allé très haut et s’est assis pour voir le coucher du soleil. Le paysage était absolument extraordinaire. On avait oublié tout et était perdu dans la nature. Tout en dessous de nous apparaissait fragile et petit. L’atmosphère était brumeuse. Quand nous voyions le coucher du soleil et regardions l’environnement, les professeurs nous ont demandé de penser à nos vies et aussi de nous demander « Qui suis-je ? ». Je ne suis pas encore sûre si c’était notre épuisement, où si c’était l’environnement, mais l’expérience était presque hypnotique. Beaucoup de membres du groupe ont commencé à pleurer. Quelques uns ont pleuré comme des fous. Nous avons partagé nos histoires personnelles et nos secrets. Quelques choses qu’on a entendues étaient perturbantes. Notre groupe avait une variété d’émotions dans cette discussion intense. Après, nous avions vraiment besoin de nous reposer. Le voyage avait eu quelques moments spéciaux, comme la visite d’une école dans un autre village. Les enfants étaient très mignons et aussi contents de nous voir. Nous nous sommes assis sur le sol dans la classe. Il n’y avait pas de chaises et de tables. Les enfants ont chanté quelques chansons et puis leur professeur nous a parlé du système éducatif là-bas. Le prof était très intelligent et qualifié. Il nous a montré comment il enseignait les mathématiques aux enfants avec l’abaque. Quand il parlait de sa vie comme un professeur, ma professeure d’anglais a pleuré un peu. Elle nous a dit plus tard qu’elle était gênée et pensait que son travail n’était pas signifiant. Elle admirait le professeur de l’école villageoise qui avait beaucoup sacrifié pour soutenir l’éducation dans le village. Les enfants de l’école étaient animés et joviaux. Notre groupe a joué avec eux pendant longtemps. Les jours suivants, nous sommes allés chez quelques villageois. Une vieille dame ce que nous avons rendre visité avait l’air triste et elle pleurait quand elle a parlé de son fils qui était malade. Elle a coupé un petit concombre et nous l’a offert. Chaque foyer nous a offert du thé très sucré. Les villageois aimaient vraiment boire du thé avec du lait et un tas de sucre. Beaucoup de gens ont parlé des castes qui faisaient une grandie partie de leur vie. Ils nous ont dit qu’ils ne partageaient pas l’eau avec les gens qui habitaient dans l’autre côté du village parce qu’ils étaient intouchables. Les gens que nous avons visité ne voulaient pas faire du contact avec les intouchables. J’ai pensé aux enfants dans l’école qui étaient jeunes et libres, contrairement aux adultes qui étaient stagnants et orthodoxes.