Un mechant goudougoudou

by Glydmie Jolicoeur (Haiti)

I didn't expect to find Haiti

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Le repas achevé, je faisait mes devoirs sur la table de la cuisine je regardait l horloge le temps m apparait figé, je m ennuiyait, et j'engageais la conversation avec ma mere. Tout en causant, et pour me rendre compte du temps, je sortis- sur un petit balcon, d'où la vue se promenait sur les environs, et où je fus suivi de mon petit frere et de la cuisinière. Nous n'avions pas échangé quatre paroles, qu'une violente se- cousse, de bas en haut, qui se renouvela plusieurs fois, et accompa- gnée de détonations terribles, vint glacer nos cœurs d'effroi. Nous nous regardâmes avec des yeux hagards, et, prompts comme l'éclair, nous sautâmes dans la cuisine, où le plancher se disloquait et où les meubles se renversaient pêle-mêle. Nous nous précipitâmes dans l'escalier et, de là, dans la rue étroite, sans trop savoir où nous dirigions nos pas. Tout a coup c est devenue silencieux et obscure, apres quelque minutes nous avions realiser que nous etions emprisionnier par les debris sous les decombre peu profrond.nous avions soif faim mais le lpus doulourex cest de savoir qu on etait coïnce sur des tas debris heureusement la ou nous etions nous pouvont bouger c etait le sou sol. Les secousses étant continuelles, plusieurs maisons avaient déjà dé larges ouvertures et tombaient en ruines. La pluie tombait en abondance. Les hauteurs, couvertes d'épais brouillards, nous cachaient leurs cimes. Nous entendions un bruit épouvantable provenant de blocs de rochers qui se détachaient de leurs flancs et se précipitaient dans les gorges. La terre ne cessait de trem- bler. Au premier moment, je crus que tout espoir de salut devait être abandonné et qu'il ne nous restait qu'à recommander notre âme à Dieu et à nous préparer à la mort. Mon petit frere, me tenant par la main, me demandait ce qui arrivait, et, comme je ne m'étais pas encore rendu compte de la cause exacte de ce bouleversement de la nature, je lui répondis que c'était la montagne qui s'écroulait, comme au Golf , dans le canton de selle, et que nous étions dans un grand danger... On criait a laide mais personne nous ecoutaient ma mere gisait dans son sang sur le sol, je ne sentait plus mes jambes mes forces m'abandonnaient mon mental au plus j'ai cru que cetait la fin du monde mon coeur se met a ralentir. Tout à coup, au détour du sentier, je vois venir à moi quatre figures, pâles et défaites, dont jamais je n'oublierai l'expression. C'étaient quatre jeunes hommes, qui nous viendraient a l' aide en nous aidant a sortir sous les decombres.toutes jambes ; mon petit frere et nos compagnons de route les sui- vent sans savoir ce qu'ils faisaient, et je restai seul avec mon guide à attendre ce qui allait se passer. Quelle angoisse pendant quelques secondes qui s'écoulèrent ensuite. Je sentais que la fuite était absurde, car nous avions à faire à un ennemi invisible qui pouvait nous englou- tir partout. Tout cela ne dura qu'un instant, je n'avais pas eu le temps de me retourner pour appeler mon frere, qu'une secousse terrible vint soulever le sol, et j'assistai là, impassible, et comme cloué à la place que j'occupais, à la démolition de l'hôtel que j'avais devant moi. La toiture s'enfonça avec fracas, puis les murs commencèrent à s'ébranler, et se précipitèrent par pans énormes dans la rue ; les maisons qui étaient denière moi se disloquaient de la même manière, et je vis venir, blanc de frayeur, mon pauvre Jules qui s'échappait d'une rue voisine. Les secousses se succédaient sans interruption, et elles durèrent une demi-heure, qui nous parut un siècle. La dévastation arriva à son comble, et je vois encore d'énormes blocs se détachant de la montagne qui domine la rivière, et se précipitant dans la vallée, en couchant sur leur passage, au travers des forêts, de gros sapins, avec autant de faci- lité que si c'eut été des épis de blé. » Rentré au usa G joseph prit l'initiative de former un comité, dont le général Dave voulut bien accepter la présidence, afin de sol- liciter des dons pour les sinistrés. On recueillit environ 40,000 us puis une voix forte criait mon nom violament et soudain jai constatait que ce n'etait qun rêve.un rêve tout simplement